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Date de l’élection présidentielle sénégalaise : Début des concertations, ce lundi, selon Macky Sall

Rédigé par leral.net le Vendredi 23 Février 2024 à 19:12 | | 0 commentaire(s)|

Les concertations nationales pour trouver une date relative à l’organisation de la présidentielle, démarrent le lundi 26 février 2024. L’annonce a été faite par le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, jeudi 22 février, lors de son face-à-face avec une partie de la presse nationale.  Faisant face, jeudi 22 février, à une partie […]

Les concertations nationales pour trouver une date relative à l’organisation de la présidentielle démarrent le lundi 26 février 2024. L’annonce a été faite par le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, jeudi 22 février, lors de son face-à-face avec une partie de la presse nationale. 

Faisant face, jeudi 22 février, à une partie de la presse nationale (Le Soleil, Rts, Emedia et Seneweb), le Président de la République, Macky Sall, a annoncé le démarrage des concertations nationales pour trouver une date pour la tenue de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024. Ces concertations, selon lui, vont démarrer lundi prochain et elles ne dureront que 48 heures. « Le Dialogue va s’ouvrir lundi et il doit terminer mardi », a indiqué le Chef de l’État. Avant d’ajouter : « On ne vient pas pour discuter de tout. On vient pour discuter de la date de l’élection présidentielle et de l’après 2 avril 2024. Ce sont les sujets du Dialogue ».

Soutenant qu’il ne connaît pas de candidat qui s’oppose à ce Dialogue qu’il veut inclusif, le Président de la République a indiqué que les 19 candidats retenus pour la course présidentielle, les candidats « spoliés », les partis politiques, la société civile et les forces vives de la Nation prendront part à cette rencontre.

« Si on était allé au vote le 25 février, il est clair qu’avant le 2 avril, le processus électoral serait terminé et il n’y aurait eu aucune difficulté pour que le nouveau Président puisse prêter serment à partir du 2 avril. Le Conseil constitutionnel a clairement indiqué aux autorités compétentes, en premier chef le Président de la République, que c’est à lui qu’il appartient de prendre le décret fixant la nouvelle date de la présidentielle. Mais, ce décret ne peut être pris avant que la concertation nationale puisse se réunir », a dit le Chef de l’Etat. Il poursuit : « Si on trouve un consensus, je prendrai le décret immédiatement pour fixer la date. Si le consensus n’est pas trouvé, je renverrai l’ensemble au Conseil constitutionnel qui avisera ».

« Bassirou Diomaye Faye peut bénéficier d’une liberté provisoire … » 

À la question de savoir si Bassirou Diomaye, candidat à la présidentielle, retenu dans les liens de la détention, pourrait participer à ce Dialogue, le Chef de l’État rétorque : « Dans le cadre du Dialogue et de l’apaisement que j’ai souhaité, j’ai indiqué au Gouvernement la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et d’aller même au-delà ». Ce, a-t-il renchéri, parce que « le pays a besoin de pardon, le pays a besoin de réconciliation, le pays a besoin de traverser cette période dans la paix et la stabilité ». Pour le Président de la République, au-delà de la présidentielle, le pays a besoin de poursuivre sa trajectoire d’émergence pour le bénéfice des populations. Donc, a-t-il souligné, « on ne peut pas faire une émergence sans la paix et la stabilité ». C’est pourquoi il a assuré : « Nous allons prendre des dispositions pour arriver à ce pardon, y compris par toutes les voies de droit que cela permet de faire. Le candidat aussi, même avant ces voies, peut parfaitement bénéficier d’une liberté provisoire pour répondre à l’appel du Dialogue ».

« Je n’ai pas d’objection à ce que Ousmane Sonko retrouve la liberté » 

De l’avis de Macky Sall, toutes les personnes peuvent bénéficier d’un pardon, quels que soient les délits ou les crimes qui les ont poussés à répondre devant la justice. Abordant le cas du maire de Ziguinchor qui séjourne également en prison, il a déclaré de façon formelle : « Je n’ai pas d’objection à ce que Ousmane Sonko retrouve la liberté. Je regarde le pays, je ne regarde pas les personnes. Ma responsabilité, c’est d’être Chef de l’État, d’être le garant de l’unité nationale. Au-delà des diversités politiques de position, il y a le ciment de l’unité nationale sur lequel je dois veiller ».  À la question de savoir s’il a eu une discussion directe avec le leader l’ex-Pastef, le Chef de l’État reconnait que des médiateurs ont essayé de renouer le fil du dialogue entre eux. Mais, il a informé : « Dans ma démarche de tout le temps, j’ai mis en avant la discrétion et tout ce qui peut aider à avancer. Il y a eu des personnes qui, récemment, ont voulu travailler pour qu’il y ait une réconciliation, mais ma volonté est antérieure à toutes ces démarches. J’avais déjà indiqué qu’il nous faut aller vers l’ouverture, l’inclusion et la paix. Cet apaisement est antérieur à toutes ces démarches ».

 

REPRISE OU POURSUITE DU PROCESSUS ÉLECTORAL

La position du Président Macky Sall 

Certains théorisent la reprise du processus électoral après le report de la présidentielle. Les journalistes qui ont fait face au Chef de l’État lui ont posé la question et il a donné cette réponse : « Ce sont les sujets sur lesquels le Dialogue national devra donner des indications et, s’il n’y a pas d’accord, le Conseil constitutionnel va donner un avis ».

MACKY SALL, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

« Le 2 avril 2024 sera le terme de mon mandat à la tête du pays »

 En conférence de presse, jeudi 22 février, le Chef de l’État est revenu sur la fin de son mandat. Selon lui, le 2 avril 2024 sera le terme de son mandat à la tête du pays.

Ce fut un grand moment de communication du Chef de l’État, Macky Sall, s’adressant au peuple sénégalais attentif. Le Président de la République a fait face, jeudi 22 février, à quatre journalistes issus d’organes de presse nationaux, à savoir la Rts, Le Soleil, EMedia et Seneweb. Lors de ce face-à-face, il est revenu sur plusieurs sujets de l’actualité nationale marquée par le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Concernant son mandat, il a affirmé que ce dernier va prendre fin à partir du 2 avril prochain. « J’ai prêté serment le 2 avril 2019 ; ce qui fait que le 2 avril 2024 sera le terme de mon mandat à la tête du pays et la fin de ma relation de contrat avec le peuple sénégalais en tant que Président de la République », a affirmé Macky Sall qui précise que ce débat n’aurait pas dû avoir lieu, car il sait très nettement que le 2 avril, son mandat prend fin.

Même s’il compte quitter ses fonctions après le 2 avril, il a souligné que le pays ne pourrait pas rester sans Président de la République. Sur cette question et sur ce qui se passera après le 2 avril, Chef de l’État a estimé que le Dialogue devra trancher et proposer la date de la prochaine élection présidentielle. « Si un consensus peut être obtenu pour la suite, c’est ce qui est souhaitable. Je souhaite que les acteurs qui doivent se réunir autour de moi regardent l’intérêt supérieur de la Nation, dans un contexte bien particulier », a plaidé Macky Sall. Après le Dialogue, il a ajouté que le Conseil constitutionnel pourrait être amené à clarifier la situation « parce que comme tout le monde n’est pas d’accord sur l’article 36. 2 de la Constitution, il appartiendra au Conseil de dire ce qui doit être fait et tout le monde devra s’accorder sur cela ». Le Président a réaffirmé ainsi qu’il n’a jamais été question de dépasser le terme de son mandat constitutionnel malgré les procès d’intention.

 « On ne va pas laisser un pays sans Président »

À la question de savoir s’il va démissionner après le 2 avril, le Chef de l’État martèle : « Il ne peut y avoir de démission dès lors que je vais jusqu’au terme de ma mission. Maintenant, à la fin de cette mission, c’est ce que dit la Constitution dans son article 36, alinéa 2 (le Président de la République en exercice reste en place jusqu’à l’installation de son successeur), mais tout le monde n’est pas d’accord. Cependant, pour tout ce que j’ai fait pour le développement économique et social du Sénégal, pour tout ce que j’ai fait comme sacrifice pour notre pays, je ne veux pas être l’objet d’une polémique stérile par rapport à des ambitions qui ne sont pas les miennes. Je considère avoir fini mon travail à la tête du pays à la fin de mon mandat ». Ce faisant, le Président pense qu’il appartient aux composantes du Dialogue et au Conseil constitutionnel, en dernier ressort, de voir comment ils vont gérer la suite du processus. « Mais, ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura pas de vide parce qu’on ne peut pas laisser un pays sans Président », a-t-il dit, demandant d’attendre les résultats du Dialogue pour savoir ce qui se fera après le 2 avril.

 

DOUBLE NATIONALITÉ

Macky Sall préconise des contrôles pour le respect de l’article 28 de la Constitution

La question de la double nationalité a été abordée, hier jeudi, lors du face-à-face du Président de la République avec une partie de la presse nationale. Un sujet que le Chef de l’État considère « sérieux et important » puisque, a-t-il rappelé, la Constitution du Sénégal, en son article 28, précise que pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise. « Dès lors que la Constitution fixe ce dispositif, on doit pouvoir procéder à des contrôles », a-t-il soutenu tout en admettant que c’est une tâche difficile dans la mesure où il existe plus de 193 pays dans le monde. Mais, « je pense qu’on doit pouvoir régler cette question parce qu’il serait catastrophique si, d’ici l’élection, on découvre encore des candidats qui sont des binationaux. Je pense qu’un contrôle devrait être fait pour nous assurer que les dispositions de la Constitution en ce qui concerne la nationalité exclusive sont vraiment respectées par l’ensemble des candidats », a avancé le Président.

 

« Après le pouvoir, je vais m’occuper utilement »

Qu’est-ce que le Président de la République compte faire après le pouvoir ? Cette question lui a été posée et il a répondu : « Ce que je vais faire, c’est devant nous. Pour le moment, le plus urgent, c’est d’aider le Sénégal à aller aux élections. J’ai déjà créé ma fondation, j’ai pris des dispositions. Je vais m’occuper utilement ».  Il y avait des rumeurs selon lesquelles il a acheté une maison au Maroc et compte rejoindre le royaume chérifien après le pouvoir, sans les confirmer, ni les infirmer, le Président Sall a soutenu, sourire aux lèvres : « Peut-être j’irai au Maroc. J’aime bien ce pays ».

MACKY SALL SUR LE « LYNCHAGE » MÉDIATIQUE

« Je ne mérite pas cette campagne internationale et je la dénonce »

Lors de sa conférence de presse avec une partie de la presse sénégalaise, le Président Macky Sall a dénoncé vigoureusement la campagne médiatique internationale contre lui et contre le Sénégal. Il dit ne pas comprendre cela, car il ne compte pas rester au pouvoir et sa seule ambition est d’organiser une élection présidentielle inclusive et apaisée.

   

Depuis le 3 février 2024, date de l’annonce du report de l’élection présidentielle, le Sénégal est régulièrement un sujet de débat sur les plateaux des médias internationaux, mais aussi la cible de critiques de la part d’organisations internationales. Le Président Macky Sall a dénoncé ce qu’il qualifie de lynchage médiatique contre sa personne et le Sénégal. « J’ai refusé d’être tenté par un troisième mandat et je l’ai dit clairement. Pourquoi on veut dire et faire dire, avec des moyens importants de la presse internationale, que le Président de la République veut s’agripper au pouvoir ? Si c’était ma volonté, j’aurais été candidat. Je renonce à tout cela ; je construis mon pays avec les Sénégalais. Je ne mérite pas cette campagne internationale et je la dénonce de façon vigoureusement », a argué le Président. Il dit accueillir cette « campagne internationale » avec « beaucoup de peine ».

« Je ne peux pas comprendre, car des partenaires du Sénégal qui, en principe, travaillent avec nous sur les mêmes principes, s’ils se passent quelque chose dans notre pays (tous les pays peuvent avoir des difficultés conjoncturelles), ils doivent venir à la source, voir ce qui se passe exactement au lieu de se suffire aux commentaires et condamner, de manière péremptoire, parfois de façon très violente, le Président de la République, le Sénégal », a regretté le Chef de l’État.  « Au Sénégal, jusqu’au moment où je vous parle, aucune loi n’a été violée et personne ne peut dire que le Président de la République, en abrogeant le décret [convoquant le corps électoral pour la présidentielle], n’était pas dans son droit ». Sur ce point, Macky Sall précise que le Conseil constitutionnel a dit que le décret était adossé à une loi qui, elle-même, était annulée. Et à partir de ce moment, le décret est annulé.

« Nous sommes dans le dialogue des institutions. Le Sénégal est un véritable État de droit. L’Assemblée nationale a joué son rôle en votant des lois, le Conseil constitutionnel, seul juge du droit constitutionnel, a joué sa partition et le Président de la République a pris acte et a décidé de mettre en œuvre la décision du Conseil. C’est ça l’État de droit », réitère-t-il.

Alors, le Chef de l’État ne comprend pas « toute cette levée de boucliers contre lui, toute cette campagne de presse qui est aux antipodes » de sa « pratique de démocrate » depuis son accession au pouvoir. M. Sall de rappeler, une fois arrivé au pouvoir en tant qu’opposant, il a proposé une réforme pour la limitation de la durée du mandat du Président de sept à cinq ans et de son nombre à deux.

Toujours sur le même sujet, il fait remarquer sans ambages qu’il est un homme libre, un Sénégalais, un Africain et un démocrate. « Je n’ai violé aucune règle pour me retrouver, aujourd’hui, dans cette campagne nauséabonde qui est entretenue pour créer la tension et la déstabilisation de mon pays. Je dénonce ce fait ».

 

« Si nous avions fermé les yeux, nous pourrions le regretter… »

Sur les raisons de l’arrêt du processus électoral, le 3 février dernier, à quelques heures de la campagne, Macky Sall reste convaincu : « Si nous avions continué en fermant les yeux sur ce qui était en train de se faire, nous pourrions le regretter ». Il confesse que l’histoire pourra juger par rapport aux actes posés. « Je l’ai fait au détriment de ma réputation, de ma propre personne ; je sais. C’est pourquoi j’insiste sur l’inclusion. Si on ne veut pas d’un processus ouvert, transparent et inclusif, nous pourrons vivre des conséquences qui ne seront pas des meilleures pour notre pays », alerte Macky Sall. Il exhorte tout le monde à prendre le temps de regarder les problèmes et décider d’une date qui va être la plus proche possible pour une élection apaisée.

 

Créer les conditions d’un apaisement pour une élection libre et démocratique

Macky Sall a été interpellé sur la grâce ou l’amnistie de gens en conflit avec la loi, conformément à son appel au Dialogue pour un climat social apaisé. Il a rappelé que chaque année, il gracie plus de 2000 personnes. « La grâce et l’amnistie sont deux faits différents. Notre Constitution encadre cela. La grâce ne peut être donnée qu’à la fin du processus judiciaire. L’amnistie est obtenue par une loi. C’est l’Assemblée nationale qui vote une loi d’amnistie, pas le Président de la République. Le Président peut exprimer une volonté, mais ce sont les députés qui votent une loi. L’amnistie s’adresse aux faits qu’elle efface pour dire que nous voulons oublier ; c’est pénible, mais nous voulons aller de l’avant », dit Macky Sall.

Il a rappelé sa détermination pour avoir un apaisement et une élection libre et démocratique. « C’est cela qui garantit la suite d’un Sénégal de paix et de stabilité », a dit le Président, rappelant qu’il a donné instruction au Ministre de la Justice dans ce sens.

 

REACTIONS REACTIONS REACTIONS 

ALIOUNE TINE, AFRIKAJOM

 « Chapeau au Chef de l’État, Macky Sall »

Membre influent de la société civile, le Directeur du Centre régional de formation « Afrikajom center », Alioune Tine, a manifesté sa fierté après la décision prise par le Chef de l’État de quitter le pouvoir le 2 avril prochain et de veiller à la tenue d’une élection transparente et inclusive. « Je dis chapeau au Président de la République. Je le félicite pour cette posture qui lui trace une belle sortie. Je dirai que c’est la poursuite de ses intentions politiques réelles d’œuvrer pour la réconciliation nationale. Je ne suis pas surpris, car durant tous les entretiens que nous avons eus avec lui, ses intentions ont toujours été claires même si beaucoup de Sénégalais ont émis des doutes », souligne notre interlocuteur joint par téléphone.

Pour M. Tine, le Président de la République mérite d’être accompagné par toutes les forces vives de la Nation pour l’organisation d’une présidentielle apaisée. « Il a exprimé son respect de la Constitution qui décrète la fin du mandat et son intention claire d’organiser le Dialogue dans un délai très court pour garantir la tenue des élections dans la paix et la sécurité. C’est l’image de la démocratie sénégalaise qui est rehaussée. Le Sénégal en sort grandi. On a essuyé beaucoup de critiques, beaucoup de défiance, nous sommes, aujourd’hui, réconfortés ». Matel BOCOUM 

 

MOUNDIAYE CISSÉ DE L’ONG 3D

« On salue la volonté d’apaisement du Chef de l’État » 

« On salue la volonté d’apaisement du Président de la République avec l’annonce prise de quitter le pouvoir et le dégel dont il fait montre. Cela va être accompagné d’une loi d’amnistie ; ce qui permet une réconciliation nationale. Mais, il faudra penser aux victimes. C’est bien de faire sortir les détenus, mais il faut les indemniser ou apaiser leur douleur et celle de leurs familles ». Ces propos sont du Directeur de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé. Joint hier, au téléphone, il a souligné que des zones d’ombre n’ont pas été levées sur certains points. « On se pose des questions sur les mesures d’accompagnement pour les familles des victimes. Pour la date de l’élection présidentielle, le Chef de l’État n’a pas été précis. Il aurait pu être clair, car nous allons vers un dialogue avec des intérêts antinomiques. C’est un dialogue impossible ; il sera difficile d’aboutir à des consensus avec des candidats spoliés et validés », a-t-il soutenu. Matel BOCOUM 

 

DJIBRIL GNINGUE, PACTE

« Le Chef de l’État aurait pu fixer une date » 

Le Directeur exécutif de la Plateforme des acteurs de la société civile pour la transparence des élections (Pacte), Djibril Gningue, a suivi la sortie du Chef de l’État, Macky Sall, hier jeudi. Il en a retenu deux « points positifs » : « son engagement à quitter le pouvoir au terme de son mandat et sa volonté de se référer au Conseil constitutionnel si les acteurs du jeu électoral ne s’entendent pas sur une date pour la présidentielle ». Toutefois, il souligne que, dans l’ensemble, le Président Macky Sall n’a pas répondu à leurs attentes. « On s’attendait à ce qu’il fixe une date pour les prochaines élections présidentielles. Il lui suffit juste de signer un décret pour convoquer le corps électoral. Il a convoqué un Dialogue politique les 26 et 27 février sans définir le format. Il laisse le pays dans une période de transition et on ne sait pas encore comment l’intérim sera assuré. Il aurait pu simplement recevoir les acteurs concernés par ce Dialogue comme il l’avait fait durant la crise sanitaire. Au terme de cela, il fixe une date pour que l’élection se tienne avant la fin de son mandat », a-t-il indiqué au téléphone. Matel BOCOUM

 

 

 



Source : https://lesoleil.sn/date-de-lelection-presidentiel...